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驻法国大使馆发言人就所谓中国在法“秘密警察站”发表谈话

中国驻法国大使馆注意到《解放报》网站2022年12月6日刊登的文章《中国在奥贝维利耶和巴黎设置秘密警察站》,援引多年以人权为名从事反华活动的某非政府组织罗织的“报告”,散布炒作不实信息,严重误导法国公众。鉴于文章称“中国驻法国大使馆尚未回复置评请求”,我们就写一篇文章评它一评。
文章的标题就打出耸人听闻的概念“秘密警察站”,并称之为“非法站点”。然而据文章援引的一名巴黎近郊的中国侨民的话,他不过是在自己的一间办公室设立了一个帮助自己家乡有关部门联系海外侨民的一个办事点,我们通常称之为“海外服务站”,旨在帮助在疫情中回国困难的华侨在线申请换领驾驶证,填写房产证明、婚姻登记等民事表格,纯属侨民之间便民互助之举。“海外服务站”同任何中国政府机构不存在隶属关系,本身没有行政管理职能,更没有警务执法职能,自然也不需征得所在国官方许可。中国历来坚决反对长臂管辖,严格遵守国际法,尊重各国司法主权,没有通过“海外服务站”开展任何执法活动。《解放报》口口声声指责这些侨民互助平台“违法”,那么,请它指出具体违反了法国哪条法律。可笑的是,文章引述法国内政部表态,“一旦发现违法情况,部长会指示立即作出反应”。然而,连文章也不得不承认,“法国官方迄未做出反应”,内政部也“未介绍具体信息”。这充分证明相关炒作完全是子虚乌有。
文章自知单纯炒作中国侨民“海外服务站”不太沾得上“违法”罪名,便又扯上中方通过国际司法合作开展的“天网”“猎狐”行动,并极尽造谣污蔑之能事对其进行污名化,甚至搬出西方黑手党的那一套手法扣到中国头上。他们的智商也就仅限于此:以己度人,用自己曾经做过的坏事镜像投射到中国身上。然而,“天网”“猎狐”行动恰恰是中国政府坚定不移推进反腐败斗争、深度参与全球反腐败治理的正义之举。包括中法在内很多国家都是《联合国反腐败公约》缔约国,都要履行打击腐败、不做包庇罪犯的“避罪天堂”的义务。至于部分犯罪嫌疑人在劝说下回国投案纯属自愿,如当事人自己都未提告法国警方,又何来“遭受胁迫”一说?与之相反的是,部分美西方国家基于谎言和虚假信息对中国有关个人和实体实施单边制裁,监视、骚扰甚至诬告海外华人学者和留学人员。这才真正是“恐吓和胁迫”!
文章称大量中国人在未经任何司法程序或法院传唤的情况下自国外被“劝返”。事实上,近年来中国电信网络诈骗犯罪一度高发,中国公安部门依法进行了严厉打击,有效维护了人民群众的合法权益。为逃避打击,一些犯罪分子“转战”境外,并以介绍打工为名欺骗裹挟不少人出境助其犯罪,其中不少在犯罪窝点遭受绑架拘禁、殴打虐待,甚至被残害致死。中国公安机关积极会同有关部门,通过国际执法合作对他们开展解救和教育劝返,相关举措合理合法,符合国际惯例,无可指摘。文章说,有些行动通过国际刑警组织开展,这不正说明这些行动的正当性、合法性吗?必须指出,这同“海外服务站”的功能没有任何关联。如果有人非要将两者强行挂钩,只能说明他们实在找不到攻击中国的把柄,只能拿中国海外侨民下手。可恶之极!
我们在此重申,有关“海外服务站”旨在助侨便侨,相关活动合规合法,无可厚非。但有些国家在反华舆论的压力下,迫使我有关侨民不得不关闭“海外服务站”,这对广大海外中国侨民是一个损失。中国政府坚持以人民为中心的发展思想不会变,将继续同世界各国开展平等合作,维护好广大海外侨胞的合法权益和生命财产安全,为他们提供更优质、更便捷的服务。我们也提醒有关国家政府不要轻信一些反华组织和个人的谣言,对中国侨民进行骚扰和胁迫,凡事要依法律、凭证据。所有国家都有义务维护外国侨民的合法权益。


Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France au sujet des prétendus « postes de police clandestins » chinois en France

L’Ambassade de Chine en France a pris note d’un article  publié sur le site Internet de Libération le 6 décembre 2022 intitulé « À Aubervilliers et à Paris, des postes de police chinois clandestins bien implantés », qui cite un « rapport » fabriqué par une ONG menant depuis de nombreuses années des activités antichinoises sous le prétexte des droits de l’homme. Cet article diffuse de fausses informations et induit gravement en erreur le public français. Puisqu’il prétend que « sollicitée, l’Ambassade de Chine en France n’a pas encore répondu », nous écrivons cette déclaration pour bien y répondre.

Dès son titre, l’article de Libération cherche à créer le sensationnalisme avec la notion de « postes de police clandestins » et les qualifie d’« antennes illégales ». Or, si nous lisons bien les mots de l’expatrié chinois vivant en banlieue parisienne cités par ce même article, il a simplement mis en place un point de liaison dans son bureau pour aider aux contacts entre les autorités de sa ville natale et les expatriés chinois, ce que nous appelons habituellement un « point de service à l’étranger ». L’objectif est d’aider les Chinois d’outre-mer ayant des difficultés à rentrer en Chine pendant la pandémie à demander en ligne le renouvellement de leur permis de conduire, ou à remplir des formulaires civils tels que des titres de propriété et enregistrements de mariage. Il s’agit purement d’un service d’entraide entre expatriés. Ces « points de service à l’étranger » ne sont subordonnés à aucun organe gouvernemental chinois, n’ont pas de compétences administratives et encore moins policières, et ne nécessitent naturellement pas l’autorisation du pays d’accueil. La Chine s’est toujours fermement opposée à la juridiction au bras long, se conforme strictement au droit international et respecte la souveraineté judiciaire des autres pays. Elle n’a mené aucune activité d’application de la loi par le biais des « points de service à l’étranger ». Si Libération se répand en accusation d’illégalité contre ces plateformes de solidarité entre expatriés chinois, qu’elle précise quelle loi française a été enfreinte ! Ce qui frôle le ridicule, c’est que l’article cite le ministère français de l’Intérieur, qui affirme que « chaque fois qu’une initiative susceptible d’être en contradiction avec nos lois est détectée, le ministre a donné comme instruction qu’elle donne lieu à réaction immédiate », avant de se résigner à admettre qu’il n’y a pas eu de « réaction officielle de la France » et que le ministère de l’Intérieur n’est pas entré « dans le détail de ces réactions ». Cela prouve bien que tout ce battage médiatique est complètement infondé.

Sachant qu’une simple stigmatisation des « points de service à l’étranger » des Chinois d’outre-mer peine à les rendre « illégaux », l’article invoque encore les opérations « SkyNet » et « Fox Hunt » menées par la Chine dans le cadre de la coopération judiciaire internationale, et use de tous les moyens de désinformation et de calomnie pour les discréditer, allant jusqu’à les comparer à la mafia occidentale. Voilà la limite de leur intelligence : juger les autres à leur aune, et projeter sur la Chine l’image miroir des méfaits qu’eux-mêmes ont commis. Pourtant, les opérations « SkyNet » et « Fox Hunt » sont précisément des actions justes menées par le gouvernement chinois dans sa lutte inébranlable contre la corruption, et témoignent de son engagement profond dans la gouvernance mondiale anti-corruption. La Chine, la France et beaucoup d’autres pays sont parties à la Convention des Nations unies contre la corruption et doivent remplir leurs obligations de lutter contre la corruption et de se garder d’être refuges pour les criminels. Quant au fait que certains suspects ont été persuadés de retourner dans leur pays d’origine pour se rendre, il s’agit purement d’acte consenti. Si ces personnes elles-mêmes n’ont pas déposé de plainte auprès de la police française, comment pourrait-on dire qu’elles ont été « forcées » ? Au contraire, les États-Unis et certains autres pays occidentaux ont imposé des sanctions unilatérales à des individus et des entités chinois sur la base de mensonges et de fausses informations, et surveillé, harcelé et même accusé à faux des universitaires et des étudiants chinois à l’étranger. C’est ça la véritable « intimidation et coercition » !

L’article prétend qu’un grand nombre de Chinois ont été « persuadés de revenir » de l’étranger en dehors de toute procédure judiciaire et avant d’être traduits devant un tribunal. En réalité, ces dernières années, la Chine a connu une montée en intensité d’escroqueries par téléphone, que les autorités chargées de la sécurité publique ont réprimées conformément à la loi, protégeant ainsi les droits et intérêts légitimes de la population. Pour échapper à la répression de la loi, certains malfaiteurs se sont « déplacés » à l’étranger et ont trompé ou manipulé de nombreuses personnes en prétendant pouvoir les aider à trouver du travail à l’étranger, de sorte qu’elles quittent la Chine et les assistent dans leurs activités criminelles. Un grand nombre de ces personnes ont été enlevées, séquestrées, battues, maltraitées et même brutalisées à mort dans les repaires des malfaiteurs. Les autorités chinoises de la sécurité publique ont travaillé activement avec les services compétents pour les secourir et les persuader de rentrer en Chine dans le cadre de la coopération judiciaire internationale. Les mesures ainsi prises sont légitimes, légales, conformes aux pratiques internationales et irréprochables. L’article indique que certaines opérations ont été menées avec l’aide d’Interpol, cela ne démontre-t-il pas justement leur légitimité et légalité ? Il convient par ailleurs de préciser que cela n’a rien à voir avec les fonctions des « points de service à l’étranger ». Si quelqu’un s’obstine à forcer un lien entre les deux, cela prouve seulement qu’il cherche à attaquer la Chine en s’en prenant aux ressortissants chinois à l’étranger, faute de meilleur prétexte. Quelle turpitude !

Nous tenons à réitérer que l’objectif des « points de service à l’étranger » est d’aider les Chinois d’outre-mer et que leurs activités sont légales et légitimes, il n’y a aucune raison de les critiquer. Toutefois, sous la pression des détracteurs antichinois, certains pays ont contraint nos expatriés à fermer leurs « points de services ». C’est dommage pour l’ensemble des Chinois d’outre-mer. Le gouvernement chinois ne changera pas son principe de développement centré sur le peuple et continuera à coopérer avec les autres pays sur un pied d’égalité, pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes des compatriotes chinois à l’étranger et protéger leur vie et leurs biens, et pour leur fournir des services meilleurs et plus pratiques. Nous tenons aussi à rappeler aux gouvernements des pays concernés de ne pas se fier à la légère aux rumeurs répandues par certains organisations et individus antichinois, ni harceler ou intimider les expatriés chinois, mais d’agir conformément à la loi en s’appuyant sur des preuves bien fondées. Tous les pays sont tenus de protéger les droits et intérêts légitimes des ressortissants étrangers sur leur sol.


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